AVERTISSEMENT !!

Bien que ce blog prodigue des conseils sur l'entretien des cheveux, il ne saurait en aucun cas se substituer à l'avis d'un spécialiste en cas de problèmes capillaires sévères tels qu'une chute de cheveux ou encore des cheveux cassants et abîmés. A noter que cela vaut également pour les troubles épidermiques sévères (acné sévère...). Si tel est votre cas, je ne saurais trop vous conseiller de prendre rendez-vous avec un spécialiste. En effet, c'est aux spécialistes de régler ce genre de problèmes. Ce blog ne prétend pas régler ces maux, il a uniquement un but informatif. C'est la raison pour laquelle je ne prendrai pas le risque de répondre aux questions relatives à ces problèmes.
Avant de tester les recettes naturelles présentes sur ce site, veuillez effectuer un test préalable sur une mèche de cheveux (au cas où vous n'aimeriez pas le résultat sur vos cheveux) ou sur une partie de votre peau (pour les masques concernant le visage). Bonne lecture :-)

jeudi 26 janvier 2012

Levure de bière revivifiable ou inactive : quelle différence pour vos cheveux ? Explications




A moins de vivre au fin fond de nulle part, coupée du monde technologique, il est impossible pour une Hair loveuse de n’avoir jamais entendu parler de ce complément alimentaire connu, entres autres, pour favoriser la pousse des cheveux ! Rassurez-vous, je vous épargnerai un énième article sur les super bienfaits de la levure de bière (bien connus de tous) pour me concentrer uniquement sur une question rarement abordée : le choix de la levure de bière ! En effet, vous n’êtes pas sans savoir qu’il existe deux sortes de levure de bière : l’une dite inactive (souvent vendue en grandes surfaces) et l’autre dite active, vivante ou encore revivifiable (que l’on trouve souvent en pharmacie ou parapharmacie) ! Mais, question ô combien cruciale : quelle est la différence entre la levure de bière inactive et la levure de bière re-vi-vi-fiable (à vos souhaits !!)? Réponse…

Levure de bière inactive ou revivifiable : quelle différence ?

  • Caractéristiques de la levure de bière inactive
Moins chère que la levure de bière dite revivifiable, on la trouve généralement au rayon diététique des grandes surfaces (la marque Gayelord Hauser, ça vous dit quelque chose ?). On la dit inactive car les champignons microscopiques qui la composent ont été « tués » par un chauffage à haute température. Séchée à haute température, cette levure perd malheureusement ses propriétés probiotiques mais garde toutefois ses propriétés nutritives (vitamines, acides aminés, etc.). Dépourvue de propriétés probiotiques mais dotée de qualités nutritives, la levure de bière inactive est parfaitement indiquée pour prendre soin des cheveux, de la peau et des ongles.
LEVURE DE BIERE INACTIVE = ACTION SUR LA PEAU, LES CHEVEUX ET LES ONGLES

  • Caractéristiques de la levure de bière revivifiable (appelée également levure de bière active)
Contrairement à la levure de bière inactive, le chauffage à haute température est proscrit. Vivante, la levure conserve donc toutes ses propriétés probiotiques. Plus chère, on la trouve facilement en pharmacie, parapharmacies et autres boutiques spécialisées (ex. : levure de bière revivifiable de la marque Arkopharma). Outre ses propriétés nutritives, c’est un excellent reconstituant de la flore intestinale. A noter que les probiotiques ont un effet bienfaisant sur les personnes souffrant de troubles digestifs (ballonnements, diarrhées, colites, syndrome du colon irritable et autres joyeusetés du genre).
Remarque : la mention « revivifiable » figure sur l’emballage ? Bingo ! Vous avez affaire à de la levure de bière active.

LEVURE DE BIERE REVIVIFIABLE = ACTION SUR LA PEAU, LES CHEVEUX ET LES ONGLES + ACTION SUR LA FLORE INTESTINALE

Sources : magazine Secrets et astuces de grand-mère, n°1 juillet-août 2010


lundi 16 janvier 2012

La Chine au bout des doigts ! Sephora patch Chinese Blossom (avis et test)



Fan de Nail Art ? Si oui, les Nail patch art sont faits pour vous ! Mais au fait, qu’est-ce que les Nail patch art ? (me direz-vous). Une innovation majeure dans l’univers des vernis… et du Nail art ! En effet, avec les patchs aux motifs imprimés, nul besoin d’être habile de ses mains ! Retirer un film transparent, décoller le vernis adhésif puis l’appliquer sur un ongle…même une fillette de 6 ans saurait le faire !


Nail patch art : le Nail art pour les *nulles* !

Facile à appliquer, ultra tendance, économique - se faire faire de tels motifs dans un institut spécialisé doit certainement avoir un coût plus élevé qu’un sachet de Nail patch art - tels sont les points forts du vernis autocollant signé Sephora (Sephora !). Bien sûr, en vernis-addict que je suis, je ne pouvais que succomber à la tendance du vernis adhésif. Pour ma part, j’ai jeté mon dévolu (et ma grosse bave) sur les imprimés à fleurs (patchs Chinese Blossom), les imprimés léopard (patchs Leopard rocks, grrrrrr !) et les imprimés façon « je sors de taule » (patchs Starlet in jail). J’aurais bien acheté les imprimés zébrés mais, à 9 euros le sachet, il y a un moment où il faut savoir se calmer et reprendre ses esprits avant de commettre l’irréparable lol Bon trêve de blabla, voici mon verdict…


Application

Rien de plus simple : il faut choisir la taille qui convient, retirer le film transparent, décoller le vernis adhésif puis l’appliquer sur l’ongle. Pour finir, il faut retirer l’excédent en repliant le vernis adhésif sous l’ongle : ce dernier se découpe alors tout seul (dixit le mode d’emploi). Un jeu d’enfant !

Un conseil d’amie : allez-y mollo lorsque vous décollez le vernis adhésif au risque de le déchirer (j’en parle en connaissance de cause).

Le conseil (sorti de je ne sais où) de la vendeuse de chez Sephora : « tou mets une couche de top coat poui tou appliques le patch poui tou remets une couche de top coat poui tou vas chercher bonheur ! ».



Tenue

Hormis une vilaine propension à légèrement s’écailler (des micro fragments de patch peuvent se détacher au fil des jours), la tenue est relativement bonne.

Un conseil pour limiter au maximum ce désagrément et optimiser la tenue de votre patch : ne pas hésiter à investir dans un top coat de qualité ! Je vous recommande vivement le Colorfix fixateur pour vernis à ongles de la marque Mavala (un top coat spécialement formulé pour protéger le vernis de l’écaillement).

Pour info : un sachet de Nail patch art renferme 2 bandes de 8 adhésifs (soit 16 patchs autocollants). Aussi, en cas d’écaillement trop prononcé, il est toujours possible de coller un nouveau patch par-dessus l’ancien.

Bilan : à part une fâcheuse tendance à l’écaillement (de tout petits bouts de patch qui se font la malle, rien de bien méchant) le vernis adhésif façon Sephora a tenu plusieurs jours sur mes ongles (environ 10 jours).

Prix

Le prix ? Environ 9 euros le sachet ! Non ne criez pas ! lol A première vue, ces patchs semblent onéreux (et pour l’anecdote j’ai eu, moi aussi, envie de pousser un cri d’effroi en voyant le prix). Mais comme je l’ai souligné au début de l’article, se faire faire de tels motifs dans un institut spécialisé doit certainement coûter plus cher. Alors vu sous cet angle, le prix nous paraît plus ou moins raisonnable.

Le patch en gros plan

Dissolution du vernis

Autant vous prévenir d’emblée : le vernis adhésif ne s’enlève pas aussi facilement qu’un vernis classique (autrement ce ne serait pas drôle). Une vraie galère, on aurait dit que le vernis avait fusionné avec mon ongle. J’ai dû frotter comme une malade pendant plusieurs minutes avant qu’il ne daigne disparaître. A retenir : le vernis adhésif c’est super joli mais aussi super galère à enlever !


VERDICT FINAL : le vernis adhésif ? J’adhère !!!!!!!
Si comme moi vous êtes fan de Nail art mais que vous n’êtes guère habile de vos mimines, ces z’olis patchounets sont vraiment faits pour vous ! Je crois qu’on peut dire merci à Sephora d’avoir rendu le Nail art accessible aux plus nulles d’entre nous ! lol

jeudi 5 janvier 2012

Cheveux et huiles minérales : et si on les boudait à tort ? (2ème partie)


CurlyNikki




Quand certaines Nappies changent de regard sur les huiles minérales…

A la surprise générale, certaines figures de la blogosphère nappy telles que Bellebene, Crépue et rebelle et plus récemment encore Curlynikki ont fait fi des mises en garde récurrentes contre les pseudo dangers que présentent les huiles minérales afin de se forger leur propre opinion « Seuls mes cheveux peuvent juger de ce qui est bon ou pas pour eux », telle est la devise de ces femmes qui ont décidé d’écouter uniquement… leurs cheveux !


Diabolisées à tort ?

« Quand j’étais enfant et que mes cheveux n’étaient pas encore chimiquement modifiés, j’avais de beaux cheveux »

Il n’est pas rare de lire un tel témoignage sur les forums et blogs. D’aucuns se rappellent même avoir eu de longs cheveux. Et quel produit nos mères (pour la plupart) utilisaient-elles pour nous coiffer ? LA VASELINE ! Ce qui me fait à nouveau poser la question : est-ce vraiment l’ingrédient qui est à blâmer ou bien notre routine capillaire (ou encore la façon dont nous utilisons cet ingrédient) ?


Alors comment expliquer un tel rejet ? Il semblerait que la tendance bio ne soit pas étrangère à ce revirement de situation. Ce désamour de la vaseline et des produits à base d’huiles minérales semble coïncider avec le boom des produits bio/naturels. Du jour au lendemain, les huiles minérales, utilisées depuis fort longtemps en cosmétique, sont devenues ingredients non grata sous prétexte qu’elles ne sont pas naturelles, qu’elles sont mauvaises pour les cheveux, mauvaises pour la santé… D’ailleurs au dire des scientifiques du site Web « The beauty Brain », aucune étude à ce jour n’a pu prouver de lien entre cancer et huile minérales présentes dans les cosmétiques.

Chicoro, une adepte de la vaseline

De toute façon, il n’y a aucun risque à appliquer de l’huile minérale sur ses cheveux (jusqu’à preuve du contraire il n’existe pas de cancer des cheveux ou alors j’ai loupé un épisode)
Comme j’ai pu le remarquer à maintes reprises au fil de mes lectures, de mes recherches et de mes expérimentations, cette opposition manichéenne entre les BONNES huiles végétales et les MAUVAISES huiles minérales ne tient vraiment pas la route. Il n’y a pas de bons produits naturels d’un côté et de vilains produits chimiques de l’autre. D’ailleurs, il y a une terrible méprise avec le terme « chimique » qui, l’on ne sait pourquoi, éveille tout de suite des craintes chez certaines consommatrices (comme si tous les ingrédients chimiques nous voulaient forcément du mal). Qui dit ingrédient chimique ne dit pas forcément ingrédient nocif pour la santé (encore heureux !). Et puis, rappelons que la chimie est la base même de la cosmétique !



Voilà c’est tout pour aujourd’hui (et c’est déjà pas mal). Ce dossier spécial huiles minérales est loin d’être clôt. Le prochain article sera une liste de liens intéressants sur le sujet (vidéos Youtube, articles pertinents de bloggeuses à ce sujet…). Au passage je tiens à vous souhaiter une excellente année 2012, plein de bonnes choses dans tous les domaines ! Je tiens également à m’excuser pour cette longue absence mais à vrai dire il n’est pas toujours facile de jongler avec boulot, fatigue et blogo ! Rassurez-vous, I’m still in da place ! Biz et à la prochaine ;-)


Lire la première partie

Cheveux et huiles minérales : et si on les boudait à tort ?



>>>DOSSIER SPECIAL
1ère partie<<<


L’idée selon laquelle les huiles minérales sont mauvaises pour les cheveux est souvent –si ce n’est TOUJOURS - présentée comme une vérité générale. Or, comme nous l’avons vu dans un précédent article, l’huile minérale n’est pas le grand méchant loup qu’on pourrait croire. Pour s’en convaincre, il suffit tout bonnement de fureter sur le net (blogs, forums, Youtube) en quête de témoignages d’utilisatrices. Et, n’en déplaise aux détracteurs des huiles minérales, les récits venant contredire cette pseudo vérité ne manquent pas.

Corinne Bailey Rae
C’est un fait, certaines femmes utilisent des produits à base d’huiles minérales avec succès et leur chevelure n’a absolument rien à envier à celles qui ne jurent que par les produits dits bio ou naturels ! Il est vrai qu’on nous a tellement rabâchés que les huiles minérales étaient mauvaises pour les cheveux (à grand renfort d’arguments bien flippants) qu’on imagine à peine que cela soit possible. Et pourtant on connaît toutes l’histoire d’une fille qui utilise de la vaseline tout en arborant une magnifique crinière (j’ai en tête la splendide crinière de la chanteuse Corinne Bailey Rae, celle de Chicoro ou bien encore la longue chevelure qu’arbore l’une de mes cousines pour ne citer qu’elles).

Et puis, comme l’a si bien souligné Belleebene dans l’un de ses articles consacrés aux huiles minérales, il est toujours plus facile de rejeter la faute sur un ingrédient plutôt que de remettre en cause sa façon de l’utiliser ou bien sa routine capillaire.


Posez-vous les bonnes questions : est-ce vraiment l’ingrédient qui est à blâmer ou plutôt la façon dont vous l’utilisez ? Sachez qu’en matière de règles capillaires (ne pas utiliser de produits à base d’huiles minérales et de silicones, etc.), il y aura toujours des personnes qui feront exception à la règle. On le sait bien, ce qui ne marche pas pour l’une, peut très bien marcher pour l’autre !

Pourquoi cet article ?

Pour vous, chères lectrices, j’ai décidé d’apporter un nouveau regard sur les huiles minérales au travers de ma propre expérience mais aussi au travers de récits que j’ai pu lire sur la Toile. A noter que je parle uniquement d’usage sur les cheveux (et non le cuir chevelu !) car je vois déjà venir les commentaires concernant les éventuels risques sur la santé.
Quant à celles qui les boycottent par souci écologique (pour peu que leur discours ne soit pas entaché d’hypocrisie, du genre je boycotte les huiles minérales mais en parallèle je fais des tas de choses qui ne respectent pas l’environnement) eh bien c’est tout à votre honneur !
Eh non, je ne cherche pas à tout prix à vous rallier à mon point de vue. De toute façon, vous l’aurez remarqué, les huiles minérales disparaissent peu à peu des formulations classiques au profit d’actifs plus naturels. Cependant une question subsiste : et si on les avait diabolisées à tort ?





Mais qui a dit que les huiles minérales/la vaseline étaient mauvaises pour les cheveux ?

Au début de mon aventure capillaire (février 2009), je me rappelle avoir parcouru une multitude de blogs américains à la recherche de conseils éclairés sur l’entretien des cheveux crépus. Pas un blog (ou presque) qui ne déconseillait l’usage des vaselines ou produits à base d’huiles minérales au risque de se retrouver avec des cheveux secs et cassants (et autres joyeusetés du même genre). Ces blogs étant tenus la plupart du temps par des afro-américaines arborant une crinière de rêve, il n’en fallait pas plus pour convaincre la lectrice crédule que j’étais à l’époque de renoncer à l’usage des vaselines (ah ben si tout le monde le dit…) au profit de produits dits naturels pour le salut de mes cheveux. Je dis « crédule » car avec du recul (comment veux-tu, comment veux-tu…), je réalise que ce n’est pas tant le boycott de cet ingrédient qui m’a permis de retenir une bonne longueur mais une routine capillaire davantage appropriée à la nature et aux besoins de mes cheveux (démêlage en douceur, alimentation plus saine, hydratation puis lubrification des cheveux quotidiennes, soins profonds, etc.). Bref, c’est un ensemble de choses qui a révolutionné l’état de mes cheveux et non la suppression d’un pauvre malheureux ingrédient (que j’ai d’ailleurs réintroduit sans souci dans ma routine en l’utilisant à l’occasion et avec PAR-CI-MO-NIE* bien chûr !). Et je pense ne pas être la seule à avoir eu cette prise de conscience capillairo-existentielle.

Lire la seconde partie